6 Anecdotes étonnantes sur Poitiers et sa région
Expériences atypiques, Vivre l'Histoire
Poitiers est surtout connue pour son patrimoine historique et le Parc du Futuroscope. Dans cet article, on vous donne 6 anecdotes insolites que vous ne connaissiez (peut-être pas) sur Poitiers ! Entre secrets, histoires et découvertes, une nouvelle vision de notre ville s’ouvre à vous !
1. Le Manneken Pis à Poitiers : un air de Belgique
Saviez-vous que l’une des 6 copies originales du Manneken Pis se trouve à Poitiers ? Pendant la Seconde guerre mondiale, les services belges cherchent refuge en France, à la suite de l’offensive allemande en Belgique. Le 23 mai 1940, ils choisissent Poitiers comme lieu d’asile. Pendant 26 jours, Poitiers devient la capitale de la Belgique ! Le 17 juin 1940, la France demande l’Armistice, forçant le gouvernement belge à quitter les lieux dès le lendemain.
Dix ans plus tard, la police belge a souhaité remercier la ville de Poitiers pour son accueil en offrant une réplique officielle du Manneken Pis bruxellois à la police française. La statue est aujourd’hui visible dans le hall du commissariat de Poitiers.
2. « Vive la liberté », à Poitiers
En vous baladant près de la place de la Liberté à Poitiers, vous ne pourrez pas passer à côté de cette réplique de la fameuse statue de New-York. Pourtant, elle n’a aucun lien avec celle-ci. Cette sculpture a été inaugurée le 14 juillet 1903 en l’honneur du général Berton, général français du Premier Empire. En 1822, c’est à cet endroit que ce dernier, accusé de conspiration, a été exécuté. Avant sa mort, il crie « Vive la liberté ! Vive la France ! ».
Pour lui rendre hommage, les francs-maçons financent une réplique de la Statue de la Liberté de Bartholdi : ils l’installent au centre de la place, qui prend alors le nom de « Place de la Liberté ».
3. Un tournage sur Jeanne d’Arc dans le Palais des comtes et des ducs d’Aquitaine
La salle des Pas perdus, dans le palais des ducs d’Aquitaine et comtes de Poitou, a servi de lieu de tournage pour le film Jeanne d’Arc, réalisé par Luc Besson en 1998. Au-delà de l’aspect architectural, le réalisateur a choisi ce lieu pour son passé historique. En 1429, Jeanne d’Arc a été interrogée dans cette même salle, par les autorités ecclésiastiques, afin de réaliser un examen de conscience, à la demande du roi. Cet élément de l’histoire apporte du crédit à l’œuvre cinématographique.
D’autres endroits de la ville marquent le passage de Jeanne d’Arc à Poitiers. Rue de la Cathédrale, à deux pas de la Cathédrale Saint-Pierre, vous pouvez observer une plaque de commémoration, apposée sur l’ancien hôtel de la Rose, où elle a logé lors de son passage. Dans le square à proximité du Palais des ducs de Poitiers, une statue à son effigie est visible.
4. Grand’Goule, la bête de Poitiers
Grand’Goule est le nom d’un dragon monstrueux qui aurait vécu au temps de Sainte Radegonde, au VIème siècle. La légende raconte qu’elle vivait au fond du Clain, la rivière attenant à l’abbaye Sainte-Croix, fondée par Sainte-Radegonde. Lors de la montée des eaux, la bête entrait dans les caves de l’abbaye, dévorant les religieuses présentes sur sa route. Souhaitant arrêter le dragon, Sainte-Radegonde s’arme d’une croix et d’eau bénite.
Face à la bête, elle l’asperge tout en récitant une prière destructrice et réussit à la tuer. Elle devient alors la sainte patronne de Poitiers et la Grand’Goule, l’un des emblèmes de la ville.
5. La Bicyclette Bleue, une saga à Montmorillon connue mondialement
L’écrivaine Régine DEFORGES est originaire de Montmorillon, dans la Vienne. Elle a été rendue célèbre dans le monde grâce à l’écriture de la saga “La bicyclette bleue”, dont une partie de l’histoire se passe à Montmorillon. Elle a entamé l’écriture du premier livre en 1983. Le 10ème et dernier volume est paru en 2007. Dans sa ville natale, elle a contribué à la création du salon du livre, ainsi que la Cité du Livre et des Métiers de l’Ecrit, pour favoriser la rencontre entre les auteurs et les habitants des territoires ruraux. Ceci fait aujourd’hui la renommée de Montmorillon.
6. Le tournage du 3ème opus de « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? » dans le théâtre de Blossac
Philippe de Chauveron, réalisateur du film « Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ? », a choisi le théâtre de Blossac à Châtellerault pour tourner une scène du 3ème opus de cette comédie à succès. Dans le scénario, le gendre d’origine africaine des Verneuil, Charles, est embauché pour jouer Jésus dans une pièce de théâtre.
Châtellerault a ainsi été choisi pour son théâtre à l’italienne.
Alors qu’attendez-vous pour Visiter Poitiers, ville verte et culturelle, à quelques pas du parc du Futuroscope !